Les implants à l'épreuve du temps

Le jeudi 19 juin 2014

9h-18h

28, rue Saint Dominique 75007 PARIS

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PRÉSENTATION de la formation "Les implants à l'épreuve du temps"

« Tout n’est hélas pas rose dans un monde implantaire merveilleux ! » annonce Corinne Touboul dans son interview à lire en bas de page, responsable scientifique de la Journée du 19 juin intitulée « Les implants à l’épreuve du temps ».

Avec un recul de bientôt 40 ans de réalisations implantaires, il convient désormais de comprendre comment les implants évoluent dans le temps afin d’apporter les réponses appropriées en termes de prévention, de diagnostic des complications et de traitements afférents.

photo 1 : sondage

Parce que, pour la SOP, plutôt que de subir les conséquences des complications implantaires de ses patients, le praticien traitant doit jouer un rôle proactif et éclairé en assurant un suivi implantaire systématique de ses patients. L’enjeu est important.Pourquoi une Journée sur ce thème ?

Pour ne prendre que ce cas extrême, l’incidence des péri-implantites connait une augmentation constante. Et ce phénomène n’est pas près de s’arrêter. Face à cette situation, l’objectif de cette journée consiste à apporter des réponses afin que nous puissions jouer pleinement notre rôle en termes de surveillance et de maintenance.

Comment vieillissent les implants ?

Que regarder à chaque visite de contrôle et comment ? Quels sont les facteurs de risque locaux et comment les prévenir ? Comment prévenir, diagnostiquer et traiter les péri-implantites ? Quels sont les différents traitements adaptés à ces infections ? Voilà, résumées à grands traits, les questions auxquelles les conférenciers répondront. Et, parce que, sur cette question, la responsabilité du praticien est de plus en plus recherchée par les patients, l’aspect médico-légal sera également abordé.

En particulier, la question très sensible de la responsabilité partagée, entre le praticien traitant et le chirurgien, fera l’objet d’une conférence, qui développera également la façon dont le praticien peut gérer les situations où le patient est insatisfait.

Quelles sont les conditions du succès à long terme ? Comment évoluent les implants ? Comment éviter les risques locaux ? Franck Bonnet insistera sur les différences entre les secteurs antérieurs et postérieurs, mais aussi entre les prothèses amovibles et fixes. Il mettra aussi en exergue l’importance de la prise en charge globale du patient.Franck Bonnet lancera cette Journée en traitant du vieillissement physiologique des implants.

La deuxième conférence, donnée par Jean-Pierre Albouy, sera quant à elle consacrée à la santé péri-implantaire et aux différentes pathologies que l’on peut rencontrer. Il traitera en détail de la prévention et du diagnostic des péri-implantites. Il insistera sur l’importance des facteurs de risque généraux (patients fumeurs, diabétiques, développant un taux de cholestérol élevé, etc.).

La troisième conférence, donnée par Jean-Louis Giovannoli, sera consacrée au traitement proprement dit des péri-implantites. Jean-Louis Giovannoli proposera aux participants un arbre décisionnel des différents traitements applicables en fonction des pathologies diagnostiquées.

Enfin, lors de la dernière conférence, Patrick Missika abordera les aspects médico-légaux. Comment la responsabilité est-elle engagée entre le praticien traitant et le chirurgien dès lors que le patient choisit la voie judiciaire ?

Patrick Missika montrera aussi et surtout comment le praticien peut gérer un patient en perte de confiance.

PROGRAMME de la Journée implantologie

1 - Faire les bons choix pour améliorer le succès des traitements implantaires

Conférencier : Franck Bonnet ( interview cliquez-ici )

2 - Comprendre – Prévenir – Diagnostiquer : Les péri-implantites au quotidien

Conférencier : Jean-Pierre Albouy

3 - Gestion des complications infectieuses

Conférencier : Jean-Louis Giovannoli ( interview cliquez-ici )

4 - La responsabilité partagée dans le traitement implantaire : comment prévenir et gérer le conflit avec le patient ?

Conférencier : Patrick Missika

TARIF et INSCRIPTION - programme formation habilité DPC

Tarifs et inscription

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Tarifs [après le 5 mai 2014] membre SOP : 295 euros - non-membre : 375 euros

( Adhésion à la SOP en 2014 : cotisation 98 € )

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Tarif DPC : 395,50 euros *

* cette somme pourra vous être reversée sous réserve du versement par l'OGPDC ( mode d'emploi : cliquez-ici ).

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Trois questions au responsable scientifique de la formation

Corinne Touboul

interview de Corinne Touboul,

responsable scientifique de la Journée implantologie

« L’impérieuse nécessité d’un suivi systématique »

Pourquoi une Journée sur le thème des implants à l’épreuve du temps ?

Parce que si, dans la grande majorité des cas, la présence d’implants ne génère pas de complications à terme, tout n’est hélas pas rose dans un monde implantaire merveilleux ! Près de 40 ans après les premières poses d’implants, il est temps de faire le point. L’incidence des péri-implantites va croissant.

La gestion des problèmes péri-implantaires va nous occuper de plus en plus au fil des années à venir. L’un des axes de cette Journée consistera d’abord à caractériser les différents problèmes et à les gérer afin d’éviter qu’ils n’évoluent vers quelque chose de plus grave. Dès lors qu’une pathologie est diagnostiquée précocement, son traitement en est facilité.

Les omnipraticiens sont donc en première ligne…

Oui. Et cette Journée s’adresse d’abord et avant tout à l’acteur central du suivi des traitements implantaires : l’omnipraticien. C’est lui qui est aujourd’hui concerné au premier chef. Il a le plus souvent posé l’indication et procédé à la pose de la prothèse.

Même si tous n’ont pas réalisé le traitement chirurgical, il revient pourtant aux omnipraticiens d’assurer la maintenance. Leur rôle est essentiel car ils sont au cœur du dispositif de surveillance, de maintenance, mais aussi de prévention et de gestion des complications.

Existe-t-il une prise de conscience du rôle de l’omnipraticien en la matière ?

Elle est en train d’émerger, et la SOP veut la favoriser. Il faut impérativement engager un suivi systématique des patients « implantés », et ce même lorsque tous les facteurs initiaux sont au vert. Cela commence d’ailleurs très en amont par la prise systématique de radio de contrôle lorsque l’on pose une prothèse sur implant. Poser des implants dans les règles de l’art diminue certes les risques, mais ne les élimine en aucune manière.

Le praticien n’a aucune maîtrise quant à certains facteurs aggravants, par exemple lorsque tel patient redevient fumeur ou quand tel autre développe son taux de cholestérol ou encore un diabète. Au-delà de ces risques spécifiques, le praticien doit savoir exactement ce qu’il doit contrôler – et comment il doit le faire – à chaque rendez-vous de maintenance. Il doit savoir déchiffrer chaque signe – comment interpréter tel saignement péri-implantaire ? –, poser le bon diagnostic en cas de complication et engager un traitement qui lui soit associé. Les conférenciers proposeront d’ailleurs des arbres décisionnels pour donner des réponses très concrètes aux participants.

Et si les problèmes apparaissent et génèrent des tensions, il est important de savoir les gérer et de connaître les limites de la responsabilité de chacun, notamment lorsque l’on travaille en équipe avec plusieurs praticiens./

ogdpc