Le jeudi 16 octobre 2014
9h-18h
La SOP organise, le 16 octobre prochain, une Journée intitulée « Conserver plutôt qu’extraire ? ». Un intitulé en forme de profession de foi tant la conservation des dents doit être au cœur de la démarche du thérapeute.
Au delà de ce credo, l’objectif de la SOP, à travers les différentes conférences, est de proposer à l’omnipraticien une démarche clinique logique, fiable et étayée scientifiquement. Car celui-ci est souvent confronté à des situations où conserver est difficile mais nécessaire. « Les critères objectifs de “conservabilité” de la dent compromise sont étroitement dépendants du niveau de compétence du praticien » explique Marc Roché, responsable scientifique de la Journée, dans son interview à lire en bas de page.
Ainsi, pour améliorer ces compétences, seront exposés, dans un premier temps, les critères objectifs dans chaque spécialité qui, comme autant de repères, permettent de décider de la conservation de la dent dite « compromise ». Ensuite, en cours de journée, des gestes à la portée de l’omnipraticien seront présentés qui, intégrés à la pratique de chacun, constitueront les outils cliniques adéquats pour aller vers un niveau optimal de conservation.
Et reculer de façon significative l’échéance de l’avulsion. La SOP propose un plateau de jeunes conférenciers talentueux, tous convaincus par cette démarche conservatrice.
Frédéric Raux portera une double casquette : celle du conférencier traitant de dentisterie restauratrice, mais aussi celle de l’omnipraticien sollicitant les compétences de « spécialistes ». Il exposera, à partir de cas simples, la question de la dent stratégique compromise et les objectifs à atteindre pour la conserver.
En endodontie, Sandrine Dahan définira les prérequis permettant de déterminer quand et pourquoi retraiter ou s’abstenir. Puis elle contextualisera les résultats obtenus selon les cas.
En parodontologie, David Nisand traitera des limites entre traitement parodontal conservateur et implantologie en insistant sur les critères de décisions thérapeutiques et sur le pronostic de chaque thérapeutique.
Enfin, Frédéric Raux posera la problématique des atteintes combinées en omnipratique et interpellera les spécialistes sur les possibilités de traitement et leurs chronologies.
Conférencier : David Nisand
Conférencier : Frédéric Raux ( interview - cliquez-ici )
Conférencière : Sandrine Dahan ( interview - cliquez-ici )
Conférencier : David Nisand
Conférenciers : Frédéric Raux, David Nisand et Sandrine Dahan
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interview de Marc Roché
responsable scientifique de la Journée
« Conserver plutôt qu’extraire »
Pourquoi n’avez-vous pas intitulé cette Journée « Conserver ou extraire » ? Le problème ne se pose-t-il pas comme cela ?
Justement pas ! Ce qui est sous-entendu dans l’intitulé de cette Journée, c’est que notre objectif consiste, d’abord et avant tout, à conserver la dent. Cette Journée répondra à la question suivante : quelles sont les modalités qui permettent de conserver une dent compromise ? Elles consistent d’abord en un diagnostic reposant sur différents critères que nous définirons, puis dans la réalisation de gestes techniques. J’insiste sur ce dernier point car, bien souvent, la décision de conserver dépend de notre savoir-faire et de notre expérience. Notre expérience nous dit que certaines dents sont stratégiques et doivent être conservées car de leur présence dépend un plan de traitement.
Extraire oui. Mais après, que peut-on encore proposer ? Parfois, « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé » ! Vous parlez de gestes simples qui relèvent pourtant de « spécialités » telles que l’endodontie et la parodontologie…
Il sera aussi question de restauratrice et de prothèse. Mais pour répondre à votre question, ces gestes ont bien sûr été mis en place par des spécialistes, mais, surtout, ils ont été validés par eux, ce qui n’est pas synonyme de difficulté mais d’efficacité. À mon sens, l’un des grands problèmes lié au thème de cette Journée, est que les critères de « conservabilité » de la dent sont étroitement dépendants du niveau de compétence du praticien. Et c’est bien la raison pour laquelle l’un des objectifs que s’est assigné la SOP – et les conférenciers – est d’améliorer ce niveau de compétence en faisant appel à des spécialistes.
Le développement de l’implantologie ne va pas forcément dans le sens que vous souhaitez, c’est-à-dire la conservation de la dent…
Pas forcément, non ! Mais dans de bonnes mains, gouvernées par une tête bien faite, c’est dans ce sens qu’elle va en évitant des bridges invasifs, par exemple. C’est seulement parce qu’elle complète notre arsenal thérapeutique que l’implantologie rend de grands services. Ce qui sous-entend qu’il faut posséder l’ensemble des techniques jusqu’à celles ayant recours à l’adhésion. Aussi avons-nous réuni un plateau de jeunes conférenciers très investis dans la conservation de l’organe dentaire car, formés à la dentisterie adhésive, ils sont arrivés dans le métier à l’heure du bilan de 30 ans d’implantologie.
Ainsi, la modernité va plutôt dans le sens de la conservation des organes. C’est même au cœur de notre quotidien d’omnipraticiens. Pour moi, il n’y a rien de mieux que les dents ! À la SOP nous sommes certains que nous serons encore plus nombreux à le penser après cette journée du 16 octobre. On a prolongé la vie des gens, nous devons prolonger la vie des dents !
Déclaration d'intérêts des intervenants et concepteur de ce programme SOP
- concepteur de la formation : Docteur Marc Roché - cliquez-ici
- intervenant à la formation : Docteur Sandrine Dahan - cliquez-ici
- intervenant à la formation : Docteur Frédéric Raux - cliquez-ici