Le jeudi 28 mars 2019
Ouvrons nos horizons cliniques, et interrogeons nous sur NO(s) LIMIT(es) !
Journée de formation avec 6 conférencier(e)s :
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Responsable scientifique : Chloé Barbant (entretien à lire en bas de page)
Groupe de travail : Corinne Lallam, Marc Roché et Bernard Schweitz.
Présentation de la journée du 28 mars 2019
Et si les limites de nos traitements étaient celles que nous nous fixons ?
Un brin provocatrice, cette question sera posée sans détour le 28 mars 2019 lors de la journée « No(s) Limit (es) ! » pilotée par Chloé Barbant, responsable scientifique de cette Journée de formation.
Au menu de cette Journée pluridisciplinaire, six conférenciers traiteront de six disciplines de notre pratique avec une feuille de route : bousculer nos habitudes thérapeutiques pour une pratique toujours plus efficiente :
Voilà les domaines dont les frontières vont être arpentées pour mesurer leur fiabilité. « Le message de cette formation sera clair, avance Chloé Barbant, optimiser le potentiel de nos techniques et de nos matériaux pour repousser les limites de nos traitements. »
Mais, au-delà du dépassement de soi, le « no limit » ne peut pas être au détriment de la prévisibilité et de l’éthique, c’est précisément le propos qui sera tenu par Alain Béry, chirurgien-dentiste, docteur en éthique médicale et en droit.
Ce dernier livrera au fil de la séance son regard d’expert en termes d’éthique et de déontologie pour aborder la notion de la responsabilité et d’obligation de prévisibilité dans nos traitements.
« Il confrontera l’Evidence Based Dentistry bousculée par la Clinical Based Dentistry dans ces domaines où le sens clinique prend une part importante dans le choix de la technique et de la décision thérapeutique et où la dentisterie fondée sur la preuve pourrait aller à l’encontre de l’innovation », précise Chloé Barbant, responsable scientifique de la journée NOs LIMITes.
Alors comment concilier le sens clinique, propre à chacun, et la dentisterie fondée sur la preuve ?
En pratique, Tchilalo Boukpessi ouvrira cette journée pour expliquer comment le coiffage pulpaire et la biopulpotomie révolutionnent l’approche endodontique. Lorsque la préservation pulpaire devient une priorité, comment mettre en oeuvre ces protocoles rigoureux et avec quelle prédictibilité ?
Nous le savons, la dent dépulpée a mauvaise réputation. Longtemps considéré comme moins résistant, le sempiternel inlay core-couronne reste la restauration privilégiée. Avec raison ?
Anthony Atlan nous montrera que les nouvelles techniques de collage et de préparation permettent des restaurations moins invasives. Optimiser son collage et favoriser les restaurations collées, même dans les situations les plus délabrées, c’est possible : mais sous quelles contraintes ?
Emmanuel Frerejouand prendra ensuite les manettes pour décrypter les possibilités des aligneurs orthodontiques dans un contexte de demande esthétique toujours plus importante. Il expliquera comment ces gouttières invisibles permettent une nouvelle approche thérapeutique et jusqu’où elles peuvent (presque) remplacer les appareillages multi-attaches.
Vianney Descroix entrera alors en scène pour faire le point sur ce que certains regardent comme un phénomène de mode : l’hypnose. Il livrera son expertise sur toutes les dimensions de l’hypnose : gestion du patient difficile, alternative à l’anesthésie, confort de travail. L’hypnose semble être la solution miracle pour toutes les situations délicates. Alors transe ou pas transe ?
Corinne Touboul interviendra sur la conservation implantaire. Un implant sur cinq présentera une péri-implantite dans les sept années après sa mise en fonction. Comme pour les dents, nous allons être de plus en plus confrontés à la même problématique « maintenir ou déposer ? ». Dans un domaine où l’ « Evidence Based » reste réservée, le débat reste entier.
Rendez-vous le 28 mars prochain à la Maison de la chimie pour éprouver nos propres limites… et celles de la thérapeutique actuelle. /
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► Fiche formation « NO(s) LIMIT(es)» 28 mars 2019 - SOP
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pause café, déjeuner et coktail offert
Renseignement SOP : Tél: 01.42.09.29.13 - Courriel au secrétariat de la SOP : secretariat@sop.asso.fr
Documents à télécharger :
Pourquoi une Journée No(s) Limit(es) ?
Notre objectif consiste à faire naître chez les omnipraticiens l’envie de repousser les limites de leur pratique afin qu’ils puissent proposer à leurs patients les meilleurs traitements. Sortir de la routine, c’est bien, mais jusqu’où peut-on aller, en termes de matériaux, de techniques…
et de nos propres limites, mais aussi celles du patient ? C’est précisément à ces interrogations que répondront les cinq conférenciers qui interviendront au cours de cette journée très clinique. Ils détailleront de nouvelles thérapeutiques (et leur limite !) pour traiter des situations rencontrées quotidiennement au cabinet dentaire.
Quel sera le contenu clinique de cette Journée ?
Tchilalo Boukpessi exposera les indications et les techniques de conservation de la vitalité pulpaire qui nous permettent de retarder l’échéance du traitement endodontique. Anthony Atlan montrera que le collage a toute sa place dans les indications de restaurations des dents postérieures dépulpées et délabrées, brisant ainsi le dogme du « tout couronne ». Ensuite, Vianney Descroix fera le point sur l’hypnose et ses atouts, mais aussi sur ses dérives. Corinne Touboul interviendra, quant à elle, sur la conservation implantaire dans un contexte où nous sommes de plus en plus confrontés aux péri-implantites.
Enfin, Emmanuel Frerejouand exposera le potentiel et les indications des aligneurs orthodontiques dans le cadre d’une pratique généraliste.
Un mot sur les conférenciers ?
Les cinq conférenciers éprouvent tous les jours les techniques et traitements qu’ils présenteront au cours de la Journée. Tous ont le recul clinique nécessaire pour observer les bénéfices pour nos patients mais aussi les limites de chaque traitement pour des soins reproductibles et prédictibles. Par exemple, Tchilalo Boukpessi a participé aux recherches de Stéphane Simon, pionnier dans la préservation pulpaire. Vianney Descroix exerce l’hypnose depuis 15 ans, en milieu hospitalier. Maxime Drossart, omnipraticien libéral, est confronté à la réalité des cabinets dentaires et saura rendre accessible les restaurations collées, même aux plus réfractaires. /