Journée TV Parodontie
Le jeudi 12 janvier 2012
9h - 18h
28, rue Saint Dominique
75007 PARIS
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Liste des hôtels à proximité de la Maison de la Chimie
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PRÉSENTATION
Quatre actes chirurgicaux réalisés en direct !
Le 12 janvier 2012, la SOP organise à la Maison de la chimie une formation en parodontie axée sur la clinique.
Quatre interventions de chirurgie parodontale seront ainsi réalisées en direct télévisé, dans les conditions réelles d’exercice.
TOUS LES OMNIPRATICIENS peuvent et doivent faire de la chirurgie parodontale. C’est sur ce postulat de départ qu’a été conçue la Journée TV Parodontie, qui se tiendra le 12 janvier 2012.
Qu’il s’agisse du traitement des maladies parodontales ou de la chirurgie plastique parodontale, chaque praticien est, tous les jours, confronté à un patient nécessitant des soins parodontaux. Il est regrettable de constater que, dans cette situation, nombre d’entre eux s’abstiennent d’intervenir, alors que la nature même de l’omnipratique consiste en une prise en charge globale du patient.
La Journée TV Parodontie aura vocation à donner à l’omnipraticien toutes les clefs afin d’intégrer durablement et efficacement les gestes essentiels en PARODONTIE dans sa pratique. Comme dans notre exercice la visualisation précède nécessairement l’action, le format est celui d’une démonstration télévisée. Deux fauteuils seront installés à la Maison de la chimie et quatre cas relativement simples (mais pas banals pour autant !) seront traités en direct par des praticiens expérimentés. Chacune des interventions cliniques sera commentée et décrite de A à Z par un modérateur qui répondra également aux questions de la salle. Ainsi se mettra en place une interactivité permanente entre la salle et les intervenants.
Le matin, deux traitements parodontaux seront effectués en direct. Le premier, qui portera sur le traitement d’une lésion infra-osseuse sera réalisé par Anton Sculean. Jacques Malet réalisera une chirurgie parodontale préprothétique et, plus précisément, une élongation coronaire avec aménagement tissulaire préprothétique.
Rappelons à cet égard que la chirurgie parodontale préprothétique a pour objectif d’établir un environnement tissulaire optimisé afin d’assurer la santé parodontale et l’intégration esthétique de la prothèse. La santé parodontale dépend de la qualité et de la position du joint dento-prothétique. L’intégration esthétique dépend de la ligne du sourire, de l’harmonie des contours gingivaux et de l’aspect des tissus mous.
Jacques Malet insistera sur les modalités de l’examen clinique initial du diagnostic afin de vérifier la compatibilité des caractéristiques du parodonte avec le plan de traitement prothétique. Il présentera cette préparation (effectuée sur un parodonte préalablement assaini) qui consiste le plus souvent en une combinaison de techniques chirurgicales : gingivectomie, lambeau déplacé, ostéoplastie et greffe de tissu conjonctif.
Deux actes de chirurgie plastique parodontale seront pratiqués au cours de l’après-midi. Cette discipline vise évidemment l’arrêt de l’aggravation des récessions avec ou sans modification du biotype gingival du patient, mais elle peut également avoir comme objectif l’obtention d’un recouvrement radiculaire à 100 %, avec fondu tissulaire des tissus mous adjacents, lorsque le résultat esthétique est la motivation centrale du patient.
Sofia Aroca fera ainsi la démonstration d’un traitement de récessions multiples au moyen d’un tunnel avancé coronairement avec greffe de tissu conjonctif. Véritable défi chirurgical, puisque les facteurs de risque à prendre en considération sont plus délicats à maîtriser que dans le cadre des récessions unitaires, la greffe conjonctive par tunnélisation est l’une des techniques dont les résultats sont les plus prévisibles.
Bernard Schweitz réalisera ensuite un aménagement tissulaire péri-implantaire. Mettant en oeuvre des techniques chirurgicales destinées à améliorer l’intégration esthétique et fonctionnelle des implants, il s’agit là d’un vaste champ d’interventions, concernant les tissus durs comme les tissus mous, qui peuvent être menées à un stade pré, per ou post-implantaire.
Le recul clinique sur les restaurations implantaires a fait prendre conscience de l’influence du biotype parodontal (épaisseur des tissus parodontaux) sur le succès implantaire. Au maxillaire antérieur, d’une part, la perte de volume tissulaire après extraction complique la réhabilitation implantaire sur un parodonte fin. Pour des raisons esthétiques, l’adjonction de tissu conjonctif peut restaurer un volume tissulaire adéquat et permettre l’intégration esthétique de la restauration implantaire de façon fiable et stable dans le temps.
D’autre part, s’il n’est pas démontré qu’une muqueuse péri-implantaire fine ou non kératinisée affecte la survie implantaire, de nombreux auteurs rapportent une moins bonne stabilité marginale des tissus mous péri-implantaires dans ces situations. L’apport de tissu conjonctif peut recréer une anatomie qui facilite l’hygiène dentaire dans des sites implantés qui, après perte dentaire et remaniements tissulaires post-extractionnels, n’ont plus, par définition, une anatomie « naturelle ».
L’intervention chirurgicale réalisée en direct portera sur une greffe de tissu conjonctif enfoui autour d’un implant. En fonction de la situation clinique, le prélèvement pourra se faire au palais ou à la tubérosité.
PROGRAMME
• Traitement d’une lésion infra-osseuse
Intervention : Anton Sculean
Commentaires : Sofia Aroca
• Chirurgie préprothétique : élongation coronaire avec aménagement tissulaire préprothétique
Intervention : Jacques Malet
Commentaires : Bernard Schweitz
• Traitement de récessions multiples : greffe conjonctive par tunnélisation
Intervention : Sofia Aroca
Commentaires : Bernard Schweitz
• Aménagement tissulaire (tissus mous) autour d’un implant
Intervention : Bernard Schweitz
Commentaires : Jacques Malet
TARIFS et INSCRIPTION
Tarifs Membres SOP et FSSOSIF : 305 € - Non Membres : 385 €
( Adhésion à la SOP en 2012 : cotisation 95€ )
Règlement par Chèque bancaire :
à retourner libellé à l'ordre de la SOP
accompagné du Bulletin d'Inscription dûment complété ( bulletin 
à télécharger et imprimer )
à l'adresse suivante : SOP - 6 rue Jean Hugues - 75116 Paris
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Renseignements SOP : Tél.: 01 42 09 29 13 - Fax.: 01 42 09 29 08 - Email au secrétariat de la SOP
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INTERVIEW
Trois questions à Hervé Bourlier, responsable scientifique de la Journée TV Parodontie du 12 janvier 2012.
Pour Hervé Bourlier, cette Journée permettra de désacraliser la chirurgie parodontale.
Quels sont les objectifs de cette formation ?
L’objectif majeur de cette Journée TV en parodontie, ou plus précisément sa volonté, consiste, au moyen d’actes cliniques réalisés en direct, à permettre à l’omnipraticien de désacraliser la chirurgie parodontale, aussi bien s’agissant de la chirurgie plastique que du traitement chirurgical des maladies parodontales.
Mais, cette Journée ne va pas consister à montrer des actes cliniques uniquement pour le plaisir de les montrer. Étape par étape, nous allons mettre en avant les tenants et les aboutissants de l’intervention de chirurgie parodontale : pourquoi est-elle effectuée ? Comment est-elle réalisée ? Quels sont les trucs, les astuces, les tours de main ?
Cette Journée intéressera tout autant les praticiens qui ont déjà intégré la chirurgie dans leur exercice que les autres.
Elle a véritablement vocation à donner à tous les omnipraticiens la matière pédagogique suffisante pour savoir comment réagir dans ce type de situation clinique.
Le format télévisé de cette Journée semble se prêter tout particulièrement à ce thème…
C’est exact. Dans notre pratique, il est important de bien visualiser le geste avant de le réaliser soi-même.
Précisons que le but n’est pas ici de faire une démonstration de chirurgie de haut niveau, mais d’expliciter la façon de faire. L’avantage du direct, c’est qu’il permet de décomposer chaque geste de A à Z. Il faut faire face aux difficultés et, éventuellement aux complications, exactement de la même manière qu’un praticien dans son cabinet. Ce type de Journée ne permet aucune tricherie, les interventions seront réalisées sans filet.
Quels bénéfices immédiats pour leur pratique les omnipraticiens peuvent-ils espérer de cette formation ?
Trois éléments essentiels.
D’abord, cette Journée leur donnera les indications de la chirurgie parodontale, ce qui est primordial.
Les omnipraticiens obtiendront des réponses concrètes, des solutions à des problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.
Enfin, et c’est certainement le plus important à retenir, cette Journée va permettre aux omnipraticiens de maîtriser toute la démarche de la chirurgie parodontale, depuis la composition des plateaux techniques jusqu’aux sutures.
Remerciements à Hervé Bourlier, responsable scientifique SOP de cette journée.
ENTRETIEN avec Sofia Aroca
« Partager un savoir-faire clinique avec toutes ses difficultés »
ENTRETIEN avec Sofia Aroca qui réalisera une intervention de chirurgie plastique parodontale lors de la journée TV du 12 janvier prochain.
« En sachant évaluer correctement le risque chirurgical, le praticien peut choisir la meilleure technique à mettre en œuvre.»
Vous allez réaliser un acte de chirurgie parodontale filmé en direct lors de la journée TV du 12 janvier 2012. En quoi consistera-t-il ?
Mon intervention portera sur le recouvrement radiculaire des récessions multiples au moyen de la technique dite de «tunnélisation». Il s’agit de l’une des techniques de recouvrement radiculaire les plus prévisibles. Cette technique est indiquée dans les demandes esthétiques des patients, qui sont de plus en plus nombreuses, ainsi que dans les situations de sensibilité radiculaire.
Avec cet acte réalisé en direct, mon objectif n’est évidemment pas de montrer statiquement ce que je peux faire, mais de montrer aux omnipraticiens ce qu’ils peuvent réaliser eux-mêmes dans leur pratique courante.
Pour l’omnipraticien, on imagine tout de même que cette intervention présente des difficultés. Est-ce que le direct télévisé est adapté à ce type d’intervention ?
En réalité, tous les omnipraticiens peuvent réaliser cette technique. La principale difficulté en est la courbe d’apprentissage. Or, la première étape de l’apprentissage est de se familiariser avec le geste en observant sa réalisation dans des conditions réelles. C’est pourquoi le direct télévisé me semble parfaitement adapté. Il n’existe pas de meilleur moyen pour aborder la technicité que de montrer l’acte chirurgical réalisé en direct. Ainsi, on peut discuter in vivo de toutes les difficultés, notamment anatomiques, de l’intervention.Évidemment, pour l’opérateur, un acte en direct, c’est toujours un peu stressant. Mais j’ai eu l’occasion d’en réaliser un certain nombre, et je peux vous dire que c’est toujours un plaisir de partager un savoir-faire clinique avec toutes ses difficultés.
Justement, quel message, quels savoir-faire comptez-vous faire passer lors de cette Journée ?
Ce que je compte réellement donner aux omnipraticiens,c’est la possibilité d’appréhender l’évaluation du risque chirurgical dans les chirurgies plastiques parodontales.Cette Journée doit permettre à tous de poser la bonne indication pour choisir la meilleure technique de recouvrement radiculaire.
Pensez-vous que les participants pourront concrètement se lancer dans la chirurgie parodontale au terme de cette formation ?
Si le message passe bien, le praticien pourra se rendre compte qu’il existe beaucoup plus d’indications qu’il ne le pensait dans le domaine. Il va constater que, même si elle exige une courbe d’apprentissage, la technique présentée est à sa portée.Si cet objectif est atteint, il aura naturellement envie d’aller plus loin et de continuer à se former en chirurgie parodontale.
Remerciements à Sofia Aroca, conférencier à la journée TV Chirurgie Parodontale du 12 janvier prochain.
