Editeur : Éditions CdP
Disicpline : Prothèse
ISBN : 2-843-61055-9
0 €
230 pages
Poser comme objectif prioritaire le rétablissement de l'esthétique, dans le traitement de l'édentation totale, telle est l'idée maîtresse de cet ouvrage ; mettre la sustentions au service de l'esthétique en est le corollaire. Les différentes solutions thérapeutiques à l'édentation totale sont explorées sous tous leurs aspects (clinique, laboratoire, chirurgie).
La première partie traite de la PAC conventionnelle, depuis l'observation clinique jusqu'au suivi prothétique, sans oublier les empreintes de complément. Les auteurs y montrent comment les données de l'observation clinique (importance de la résorption, qualité de la fibromuqueuse, tonicité musculaire, exigences particulières du patient) et la pré-visualisation du résultat esthétique conditionnent, et ce dès l'empreinte primaire, la technique d'empreinte (sustentation) ; la conception du PEI qui y est dévolu, et le choix des matériaux.
À noter le chapitre VI, intitulé " Différentes étapes de réalisation d'une prothèse esthétique et fonctionnelle ", qui traite de la stabilisation et de l'esthétique. Les montages prothétiques et leurs artifices, dans les cas de normocclusion, de promandibulie et de rétromandibulie y sont détaillés.
La seconde partie traite de la prothèse immédiate d'usage. On y trouve une description détaillée des étapes de confection du guide chirurgical à dents amovibles, ainsi que du guide implantaire. Une attention toute particulière est portée à la problématique du RIM (chap. VIII).
La troisième partie est consacrée à la PAC supra-radiculaire et supra-implantaire. Quel attachement choisir ? Comment gérer le problème de la dualité tissulaire en rapport avec la mixité des appuis ? Il vous suffit de lire.
L'iconographie riche et de qualité, complète le texte, et de petits encadrés font office de nota bene.
Il faut remercier Christophe et Jean-Marie Rignon Bret pour ce livre dense et bien structuré, où chaque thérapeutique est abordée dans ses particularités.
Une seule critique : un chapitre sur les matériaux d'empreinte aurait aéré le texte, tout en lui donnant plus de relief.