Le défi implantaire

L’auteur du DÉFI IMPLANTAIRE, Gérard Zuck, n’est pas un universitaire. Dans ces conditions, c’était aussi relever un défi que de s’atteler à la rédaction de cet ouvrage. Il s’en acquitte fort bien avec tout le sens clinique et pratique d’un praticien d’expérience disposé à partager celle-ci.

Le Défi implantaire se décline en autant de chapitres que de défis : biologique, technologique,péri-implantaire, esthétique et fonctionnel.Mais au coeur de chacun de ces chapitres, se trouve toujours la demande du patient et l’écoute du praticien, bases du succès thérapeutique.

Pas d’esprit de système chez cet auteur, mais un regard attentif sur le cas clinique particulier que représente chaque patient et des solutions thérapeutiques que l’on adapte. La progression, carrée et efficace, évoque fortement une démarche de sportif, voire de rugbyman.

Voyons plutôt. D’abord l’anticipation : l’auteur donne les clés qui permettent d’anticiper les risques de toutes natures (biologiques, technologiques, esthétiques, etc.), ensuite les fondamentaux (imagerie, anatomie, prothèse sur implants…). On le voit, la présentation n’est pas académique,mais elle fourmille de détails pratiques qui seront une aide précieuse pour les débutants en implantologie chirurgicale et prothétique.

Et puis le travail de l’éditeur est remarquable : il a su trouver le juste équilibre entre texte et iconographie. La maquette est sobre et plaisante. Enfin la conclusion de cet ouvrage, qui aborde le défi économique, montre la largeur de vue de cet auteur qui gagne à être lu.