25 cas complexes en implantologie

Disons-le tout de suite : le titre 25 cas complexes en implantologie est bien trop neutre pour un ouvrage aussi riche d’enseignement. 

Car Patrick Missika s’est entouré de 21 praticiens différents pour présenter ces 25 cas complexes, un échantillonnage certainement représentatif de ce qu’est l’implantologie d’aujourd’hui, mais surtout, 22 personnalités et 22 angles de vue différents riches de leur plus ou moins grande expérience.

Il leur a donné un canevas commun : présentation du cas, différentes options thérapeutiques, quelle complexité et la description du traitement choisi. Mais chaque praticien, grâce à ce plan ou malgré ce plan, a pu faire passer un message particulier où transparaissent sa personnalité et ses choix. Ces cas ont été répartis selon trois catégories de complexité : celle inhérente à la stratégie prothétique, à l’esthétique et à la chirurgie. Ici, complexité est synonyme de difficulté et va au delà du complexus (tissés ensemble) d’Edgar Morin : il faut s’en convaincre, la solution implantaire n’est pas toujours une solution simple, ce sont des références qui le disent !

Oui, 25 cas complexes c’est aussi 25 patients qui attendent que l’implantologie apporte une solution à un problème sur lequel d’autres, si l’on peut se permettre, se sont cassés les dents.

Donc, oui, il faut urgemment faire l’acquisition de ce livre. Le lire. Et le méditer. Afin, en tant qu’omnipraticien, de s’informer pour mieux informer nos patients demandeurs de ce que suppose, parfois, la complexité de la solution implantaire et de prévenir la survenue de ces situations parfois dramatiques.

Marc Roché

( extrait du JSOP n°4 2013 ) 

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