Pathologie
Comment faire le choix d'un prothésiste, alors que très souvent sollicité, mais pas toujours ravi par le mien.
Le praticien et le prothésiste doivent former une équipe à laquelle il faut ajouter l'éventuelle assistante qui fait souvent le relai du praticien auprès du prothésiste.
Toutefois, il ne faut pas oublier un élément, c'est que seul le praticien est responsable devant son patient.
A partir de là, il ne doit pas être toléré d'à-peu-près, ni d'un côté, ni de l'autre. Une empreinte comportant des imperfections irrémédiables, doit être rejetée sans état d'âme par le prothésiste, et une prothèse qui ne serait pas parfaite au plan du respect des impératifs biologiques et/ou esthétiques, ne doit pas non plus être acceptée.
Ceci nécessite un dialogue constant, et si nul n'est parfait, doit conduire à une amélioration globale de la qualité des travaux.
C'est donc dans cet esprit qu'il faut constituer l'équipe. A savoir être soit même assez ouvert pour accepter un regard critique sur ses propres travaux, et choisir un prothésiste qui sache écouter la demande du praticien.
Il ne faut pas hésiter à demander à d'autres confrères, en n'oubliant pas, qu'une équipe c'est au moins deux personnes, et il se peut qu'un prothésiste jugé excellent par certains, ne se revèle pas adapté pour soi-même. Quelles que soient ses qualité intrinsèques.
A noter que pour notre part, nous pensons que la qualité a un coût, et qu'il n'est pas possible de tirer les coûts de prothèse indéfiniment vers le bas, si l'on veut placer dans la bouche de nos patients des prothèses conformes aux données acquises de la science.