Article sur les Maladies parodontales
LE MAG’ MALADIES PARODONTALES
La prévalence importante des maladies parodontales dans le monde et en particulier dans les pays industrialisés, avec leurs conséquences en termes de perte dentaire et de santé générale, en fait un fléau sanitaire et un enjeu de Santé publique.
Par ailleurs, l’étiopathogénie d’origine bactérienne des maladies parodontales n’est plus à démontrer.
Ces dernières années, la notion de biofilms bactériens a permis une meilleure compréhension des mécanismes de colonisation et de développement de la flore supragingivale.
Cette dernière n’est pas simplement responsable des maladies carieuses et des gingivites induites par la plaque, elle participe également à l’établissement de la flore sous-gingivale. Ces dernières données scientifiques ont conduit à l’utilisation de bains de bouche antibactériens en complément des mesures mécaniques habituelles d’hygiène bucco-dentaire, tant en prévention de l’apparition des maladies parodontales que lors des phases de traitement ou de suivi thérapeutique de ces pathologies très largement répandues. L’objectif clinique est de potentialiser les effets bénéfiques du brossage bucco-dentaire.
De nombreuses études chez l’homme, in vitro et in vivo, ont démontré l’intérêt de l’utilisation d’un bain de bouche à base d’extraits d’huiles essentielles aux propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires utilisée bi-quotidiennement comme adjuvant chimique à l’hygiène bucco-dentaire mécanique habituelle.
Plusieurs propriétés sont attribuées à ces extraits d’huiles essentielles contenues dans le bain de bouche.
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- Les huiles essentielles contenues dans le bain de bouche présentent une action anti-plaque et anti-inflammatoire.
- Associée à un brossage bucco-dentaire quotidien, l’utilisation des bains de bouche à base d’extraits d’huiles essentielles présente un effet clinique bénéfique dans la prévention et la maintenance après traitement des maladies parodontales.
- L’utilisation de ces mêmes bains de bouche ne perturbe pas la flore buccale et n’entraîne ni coloration dentaire, ni dysgueusie.
par Sophie Myriam DRIDI et Sophie KOSINSKI
Sophie Myriam DRIDI
MCU-PH Paris Descartes. Hôpital Albert Chenevier, Créteil.
Directrice du Diplôme Universitaire de Parodontie Clinique de Paris Descartes.
Spécialiste qualifiée en Médecine bucco-dentaire.
Sophie KOSINSKI
AHU Paris Descartes. Hôpital Albert Chenevier, Créteil.
Chargée de cours au Diplôme Universitaire de Parodontie, Clinique de Paris Descartes.