Restauration composite antérieure
par Gauthier Weisrock
La réalisation d’un composite antérieur repose sur une succession de six étapes clés incontournables.
1. Le diagnostic esthétique est un préalable indispensable.
Il comprend :
• Une analyse et un enregistrement de la forme et de la couleur à reproduire. Une attention particulière sera faite à la position des lignes de transition. L’utilisation de photographies et de filtres polarisants permet une meilleure appréciation des caractéristiques optiques de l’organe dentaire à restaurer.
• Une détermination de la couleur : la teinte et la saturation de la dentine doivent être enregistrées dans la zone cervicale de la dent. Les caractéristiques de l’émail sont enregistrées au niveau des zones proximales ou du bord libre.
2. La préparation de la cavité est faite sous la forme d’une limite chanfreinée.
3. La pose d’un champ opératoire sera élargie de 13 à 23.
4. la stratification du composite se fait en quatre temps :
• Création d’un mur palatin en masse émail. Une clé en silicone réalisée à partir de l’ancienne restauration facilite cette réalisation. Cette clé peut également être confectionnée à partir d’une cire de diagnostic.
• Réalisation des lignes de transitions.
• Mise en place de la masse dentine.
• Mise en place de la masse émail n’excédant 0,5 mm d’épaisseur.
5. Finitions : réalisation de la macrogéographie et de la microgéographie.
6. Polissage.
• Importance d’un diagnostic esthétique.
• Un champ opératoire de 13 à 23 permet le confort du praticien et du patient, et optimise le collage.
• La masse de composite émail placé en vestibulaire ne doit pas dépasser 0,5 mm d’épaisseur.