Figure 1 - Les mini-vis constituent un ancrage efficace qui nous offre la possibilité de réaliser des mouvements difficiles voire impossibles jusqu’alors en orthodontie, comme l’ingression molaire.
Dans certains cas, il sera possible de limiter les appareillages.
Quand l’objectif est l’ingression d’une dent, 4 mini-vis posées à ses quatre coins peuvent servir d’ancrage à des chainettes de traction reliées à des boutons ou des brackets collés sur sa couronne.
Ici pour l’ingression de 47 les mini-vis n’ont pu être posées en distal, 48 ayant été extraits le même jour. Le problème a été contourné par l’utilisation d’un sectionnel d’ingression à partir de mini-vis positionnées plus en mésial.
Figures 2, 3 et 4 – Dans le cadre de traitement global à visée fonctionnelle et esthétique, elles vont nous permettre de pallier un ancrage traditionnel insatisfaisant voire inexistant.
Certaines situations cliniques compliquées pourront être gérées en évitant des extractions ou encore une chirurgie orthognathique.
Ici, un patient adulte (34 ans) consulte pour des espaces maxillaires à fermer et un surplomb incisif marqué. Le décalage antéropostérieur très important à droite ainsi que la courbe de Spee sévère à la mandibule ajoutent des difficultés à la correction.
Les mini-vis ont facilité la mécanique en renforçant l’ancrage maxillaire postérieur. Les incisives ont pû ainsi être rétractées sans mésialisation molaire, minimisant le port d’élastiques intermaxillaires et la vestibuloversion de l’incisive inférieure.
Quatre mini-vis en titane ont été placées dans ce cas sous anesthésie locale entre les deuxièmes prémolaires et les premières molaires en vestibulaire et lingual. Le bloc incisivocanin a été tracté en distal avec des chainettes élastiques à partir des mini-vis jusqu’aux canines.