Les échecs implantaires par Patrick Simonet
LES CAUSES DE CES ÉCHECS ont des origines diverses.
Les parafonctions
Ces échecs sont provoqués par une surcharge occlusale liée pour partie à des forces obliques d’intensité et de fréquence accrues. A défaut de pouvoir guérir, il convient de contrôler ces surcharges fonctionnelles en imposant le port nocturne d’une gouttière occlusale.
La position des implants
Ne se conçoit que ce qui peut être bien visualisé. D’où l’intérêt d’une maquette prospective, d’un guide radiologique puis chirurgical pour éviter des déconvenues esthétiques.
Des défauts d’adaptation de l’infrastructure
Particulièrement en prothèse transvissée, la vérification du maître-modèle est impérative avant la réalisation de la prothèse au laboratoire. Des différentes techniques proposées, celle de la clé en plâtre est la meilleure. Le dévissage Si le risque zéro n’existe pas, il est cependant possible d’en réduire le nombre. Toujours utiliser une clé dynamométrique. Respecter les indications du fabricant quant au couple à exercer. Revoir le patient 8 jours après la pose, pour revisser les vis. Vérifier l’occlusion régulièrement afin d’éliminer toutes les composantes obliques. De préférence, solidariser entre–eux les éléments prothétiques.
La technique de CFAO
Quoi qu’en disent les industriels, les infrastructures en titane ou en zircone peuvent se fracturer. Il existe peu de recul et d’études cliniques concernant la zircone. La prudence est requise quant à leur utilisation chez les patients para-fonctionnels.
La solidarisation dent naturelle-implant
Cela ne doit pas être l’option prothétique de première intention. Mais il faut bien reconnaître que lorsque l’indication clinique est parfaitement posée et réalisée, cette option présente des avantages techniques indéniables.