Abstract de l'intervention de Cédric Mauprivez

Cédric Pauprivez

Abstract de l’intervention de Cédric Mauprivez

 

Règles de prescription des AB en odontologie chirurgicale

Règles de prescription des AB en odontologie chirurgicale 

Proscrire toute antibiothérapie dans les cas d’abcès parodontal, kyste radiculo-dentaire, granulome apical, ou nécrose pulpaire ou d’avulsion par alvéolectomie, d’avulsion de dent saine, de séparation de racines. Dans 90 % des cas, on s’abstiendra sauf dans les cas de dent incluse mandibulaire, de chirurgie orthodontique, d’autotransplantation, ou de patient à risque (immuno-déprimé ou avec antécédents d’endocardite infectieuse).

 

 

Prophylaxie de l’endocardite infectieuse à haut risque

Prophylaxie de l’endocardite infectieuse à haut risque 

L’antibioprophylaxie reste recommandée pour éviter un risque d’infection différée mais contre-indiquée dans le cas de valvulopathie, de rétrécissement aortique, de cardiopathie non-cyanogène. Dans ces cas on veillera à l’hygiène bucco-dentaire, réduira toute porte d’entrée d’infectieuse, et tout traitement parodontal. On s’abstiendra d’antibioprophylaxie systématique chez les porteurs de prothèses orthopédiques.

 

 

Règles de prescription d’AB chez les patients immuno-déprimés

 Règles de prescription d’AB chez les patients immuno-déprimés

Le référentiel ne donne pas une orientation claire sur les modalités thérapeutiques. On veillera à l’hygiène et l’asepsie du champ opératoire, du matériel utilisé, l’hygiène

orale préalable du patient, la qualité de l’acte. Dans ces cas une antibiothérapie sera prescrite avant le geste d’incision chirurgicale, entreprise 2 heures avant. Si l’intervention se prolonge au-delà de la normale on sera tenté de renouveler la prise d’antibiotique.

 

 

Schémas d’administration des AB chez l’adulte

 Schémas d’administration des AB chez l’adulte

En curatif aucun antibiotique ne peut traiter une infection d’origine dentaire. On ne traitera pas par antibiotique les péricoronarites, les cellulites, ou l’alvéolite sèche. Par contre on utilisera les antibiotiques pour traiter les ostéites suppurées surtout, les infections des glandes salivaires, les sinusites d’origine dentaire. Si l’état général du patient se dégrade ou si la douleur ne disparaît pas, ce sont des signes qui doivent mettre en éveil.

  

Règles de prescription à retenir concernant  l’utilisation des AINS en présence d’infections sévères

Règles de prescription à retenir concernant  l’utilisation des AINS en présence d’infections sévères

 On n’a pas montré de relation entre la septicémie avec altération de l’état général et la prise d’AINS que ce soit en dose flash ou sur une longue durée. L’utilisation d’AINS masque effectivement les signes d’une inflammation et l’évolution de processus infectieux. On sera plus prudent dans le cas de fasciites nécrosantes (cellulites gangréneuses) associées chez l’enfant à une varicelle ou chez l’adulte dans le cas de cellulite cervico-faciale.

 

  

Règles à observer en présence de diarrhées

 Règles à observer en présence de diarrhées

La prise de tout antibiotique à large spectre par voie orale (Macrolide, Amino-penicilline) peut entraîner une colite pseudo-membraneuse. La CPM fait suite à la destruction de la flore dans le tube digestif et favorise certaines souches anaérobies. 4 signes : la diarrhée, la fièvre, les douleurs abdominales, une hyperleucocytose signent la pathologie installée et doivent mettre en alerte. Dans ces cas critiques et en cas de doute faire en urgence une coproculture.