À la fin de l’interrogatoire, poser au patient la question : « Et qu’est-ce que vous prenez comme médicament ? » Ses réponses nous permettent d’orienter à nouveau notre interrogatoire pour contrôler ses dires et le libérer de certains blocages (drogue, sida, addiction, troubles divers…). Car un patient peut oublier ou vouloir nous cacher son état.
Il convient de tenir compte des traitements déjà en place. Notre responsabilité médicale est engagée. La prescription de médicaments azolés (de type métronidazole, miconazole) avec des antidiabétiques, par exemple, peut entraîner de
graves interactions. Il en va de même avec la prescription d’azolés chez des patients sous traitement antipaludéen, ou anticancéreux ou sous AVK.